Assurance auto : une obligation qui coûte forcément cher ?

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Parce que chaque automobiliste est unique, les primes annuelles d’assurance auto payées sont elles aussi calculées au cas par cas. En effet, les assureurs dressent pour tout nouvel assuré une biographie d’automobiliste donnant lieu à un score à points. Comparé aux statistiques internes de l’assureur et croisé avec les données de la Sécurité routière, ce score permet d’établir le tarif d’assurance auto à payer. Quels sont les critères utilisés par les assureurs et entrant en ligne de compte dans la fixation des prix des assurances auto ?

L’expérience routière

Un conducteur novice ne paiera logiquement pas la même prime d’assurance qu’un chauffeur intermédiaire ou un expérimenté. Selon la Sécurité routière, 25 % des jeunes automobilistes tués sur la route ont entre 15 et 24 ans, et seulement 18 % entre 25 et 34 ans. Il est donc plus profitable pour un assureur d’assurer un conducteur aguerri qu’un bleu. En guise de précaution d’assureur liée à l’âge de l’automobiliste, les plus jeunes paieront leur cotisation annuelle avec une certaine majoration :

  • 100 % de la cotisation la première année de conduite ;
  • 50 % la seconde année ;
  • 25 % la troisième année.

Le type de véhicule assuré

Tout autant logique que l’âge du conducteur et son expérience sur route, le type de véhicule assuré impacte énormément sur le prix de l’assurance auto. Une Toyota Yaris n’aura absolument pas droit à la même prime qu’une Mercedes Classe S ou une BMW Série 7.

Le type de carburant utilisé

Sauf si l’on compte dépasser les 20 000 km/an, il est recommandé d’opter pour un véhicule à essence. Les véhicules diesel reviennent moins cher à la pompe, mais ils sont sensiblement plus onéreux chez l’assureur.

L’usage du véhicule

L’assurance d’un véhicule utilisé uniquement les week-ends revient relativement moins cher que celle d’un véhicule utilisé tous les jours dans le cadre de déplacements professionnels. Cependant, une petite astuce revient à faire le choix d’une assurance pour usage récréatif durant le week-end, puis souscrire à une extension d’assurance pour une « utilisation du véhicule à usage professionnel ».

Son lieu de domiciliation

Peu sont les assurés qui le savent, mais le lieu de résidence a également un certain impact sur le prix de l’assurance auto. En effet, les routes secondaires (départementales par exemple) sont plus accidentogènes. Vivre loin de son lieu de travail peut donc faire gonfler le tarif de l’assurance.

En conclusion

Si malgré les critères mentionnés plus haut certains peinent encore à choisir une assurance auto, il serait peut-être préférable de se servir d’un comparateur d’assurances. D’ailleurs, hyperassur.com en propose un assez complet qui prend en compte pas mal de données.