Tous ceux qui ont cherché à acquérir une voiture d’occasion, au cours des trois dernières années, ont vite compris qu’elles ont connu des changements importants en ce qui concerne leurs prix. En effet, certains véhicules récents se rapprochent de plus en plus du prix qu’elles affichaient chez les concessionnaires, alors qu’elles étaient encore neuves. Voici ce qui explique cette situation et pourquoi cela ne risque pas de changer au cours des prochains mois.
L’inflation rejoint aussi les véhicules d’occasion
Une fois n’est pas coutume, nous rappelle le dicton. C’est peut-être vrai en ce qui concerne la valeur des véhicules d’occasion, puisque c’est seulement la première fois en quarante ans que l’Argus a récemment revu à la hausse la cote des véhicules d’occasion. Pourtant, cette cote existe depuis presque 100 ans déjà. Elle sert aux professionnels de l’industrie afin qu’il puisse déterminer le prix de référence, lorsqu’un d’entre eux reprend un véhicule d’un particulier. En effet, l’Argus fournit une courbe de dévaluation pour chaque marque, modèle et année de production.
C’est aussi le signe que l’inflation est parvenue à affecter le prix de ces voitures, tout comme elle l’a fait pour le reste de produits que nous consommons. Et de quelle manière ! Si l’on recule au début de la crise du coronavirus, on s’aperçoit que les voitures d’occasion ont pris depuis ce jour au-delà de 30 % d’augmentation de leur valeur. Plus que jamais, il est important de chercher un professionnel de la revente offrant des véhicules de bonne qualité au meilleur prix, comme chez les occasions Jean Lain.
La loi de l’offre et de la demande
Si les voitures d’occasion coûtent si cher ces temps-ci, c’est aussi dû à un accroissement de la demande. Puisque le nombre de véhicules neufs n’a cessé de diminuer depuis 2019, les acheteurs se tournent désormais vers les voitures de seconde main. Commander un véhicule neuf chez un concessionnaire peut impliquer une attente de 6 mois et plus avant sa livraison. Alors, une personne ayant un besoin pressant devra soit acheter une des voitures se trouvant déjà sur le terrain du concessionnaire, ou trouver un véhicule d’occasion qui répond mieux à ses demandes, le cas échéant.
Ce qui explique cette diminution du nombre de véhicules neuf sur le marché est le manque de chips électronique. Cette baisse s’est produite en 2019 à un niveau international, et le problème n’est toujours pas résolu. Tous les constructeurs d’automobiles ont dû réduire leur production de 20 % à 40 %, et l’année 2023 ne devrait pas être différente que la précédente. Le résultat est que les véhicules d’occasion coûtent dorénavant entre 1 000 et 2 500 euros de plus qu’auparavant, selon les modèles et l’année de construction.
Notons pour terminer que l’inflation, ainsi que la situation économique générale mondiale, font en sorte que la demande de véhicules neufs et usagés devrait baisser cette année. Cela aura donc pour effet de tirer les prix vers le bas. Cependant, il ne faut pas s’attendre à des baisses conséquentes.